Endométriose : « La douleur pouvait me faire tomber dans les pommes »


Depuis ses 11 ans, Christina Valéri Kritikou souffre atrocement durant ses règles. Comme une femme sur dix dans le monde, elle est atteinte d’endométriose. Une maladie encore très méconnue, difficile à vivre au quotidien. Elle nous livre son poignant témoignage, pour aider le plus grand nombre.

« Tu as mal ? C’est normal !» Voici ce que Christina Valéri Kritikou entendait depuis l’apparition de ses premières règles. Entourage et professionnels de santé tenaient en effet ce même discours. Elle s’est donc résignée, tout comme une femme sur 10 dans le monde, à souffrir durant ses menstruations, voire même en dehors. Douleurs pelviennes et fatigue chronique ont ainsi rythmé sa vie durant plus de 20 ans, sans qu’elle ne sache que ces douleurs n’étaient en réalité pas normales.

Après ces décennies d’errance médicale, le diagnostic tombe enfin l’an dernier, à la suite d’une IRM à Paris : la jeune femme de 33 ans est atteinte d’endométriose.

Endométriose : une maladie gynécologique mystérieuse

L’endométriose se définit par la présence de muqueuse utérine (endomètre) en dehors de la cavité utérine. Des segments de cette muqueuse, qui suivent le rythme hormonal et produisent du sang tous les 28 jours peuvent ainsi se déposer sur : le col utérin, les trompes, les ligaments, les ovaires, le péritoine, le vagin, la vulve etc… voire sur des organes non génitaux : vessie, caecum, appendice, côlon, sigmoïde… Cela créé ainsi des lésions, et des inflammations.

Cette maladie gynécologique, encore bien trop méconnue du grand public et sous-estimée, se manifeste ainsi par divers symptômes : douleurs pelviennes et parfois durant les rapports, règles abondantes, fatigue chronique… Elle peut même entraîner une infertilité. Des plus mystérieuses, elle est aussi l’une des maladies gynécologiques les plus mal diagnostiquées. La plupart des patientes doivent en effet attendre entre 6 et 10 ans en moyenne avant d’avoir le bon diagnostic. Il n’existe d’ailleurs aujourd’hui aucun traitement permettant d’en guérir.

« Il m’a fallu un an pour accepter cette maladie et y faire face ».

Ne connaissant pas cette maladie, la créatrice de bijoux qui a fondé sa marque Valeri Christina en décembre 2014 à Paris, a donc tenté d’apprendre tout ce qu’elle pouvait sur cette inconnue, qui meurtrie son corps depuis son adolescence. Celle qui vit désormais à Londres, nous confie son parcours : « Dès le diagnostic, j’ai commencé mon combat contre cette maladie, en essayant premièrement de comprendre ce que c’était. J’ai ensuite tenté de trouver une gynécologue spécialisée en endométriose, qui est en soit une vraie bataille, car très peu y sont formés. Il m’a fallu un an pour accepter cette maladie et y faire face ».

Et d’ajouter : « Aujourd’hui j’ai envie de me soigner naturellement. Je commence donc à me renseigner sur la place de l’alimentation, et tente de gérer au mieux le stress, qui amplifie les symptômes. J’espère, si ce n’est en guérir, pouvoir au moins diminuer les douleurs. Dans cette vidéo, je partage mon expérience et j’interpelle les femmes et les hommes, susceptibles d’aider des sœurs, cousines, amies, petites amies, en leur parlant de l’endométriose.

Voici son témoignage : « Vivre avec l’endométriose»

«N’hésitez pas à partager cette vidéo, vous pouvez changer la vie d’une femme aujourd’hui.»

Un mot sur sa marque de bijoux audacieuse Valeri Christina

Valeri Christina propose des pièces audacieuses, élégantes et modernes. Chaque pièce allie parfaitement les traditions africaines à la modernité européenne, produisant des bijoux magnifiques que tout le monde peut porter. La créatrice juxtapose des matériaux de haute qualité avec ses compétences techniques uniques et des collaborations continues avec des artisans pour apporter constamment une nouvelle perspective et une nouvelle énergie à chaque collection. Découvrez sa dernière collection sur le site Valerichristina.com.

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